Auvergne-Rhône-Alpes, une union de territoires.

Siege-Region

Le 13 décembre sera élu le premier président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Pour la droite, cette conquête sera avant tout la création d’un projet visant à construire quelque chose de nouveau.

C’est bien dans ce but que les électeurs devront répondre par leur vote à la question : « A qui confier la création de cette nouvelle région qui mènera à l’union de nos territoires et à la construction de notre avenir ? »

Vous aurez deviné que ma réponse est Laurent Wauquiez. Ce dernier fera, avec ses amis, sa rentrée politique au Mont Mézenc le 30 août, lançant ainsi pour de bon la campagne régionale de la droite et du centre.

Dans l’objectif de la conquête d’Auvergne-Rhône-Alpes, je suis de ceux qui désirent voir naître autre chose que la construction administrative sans âme, improvisée par le pire président de la Ve République et la gauche régionale. Le rôle du politique est de donner du sens. Il est indispensable, pour les habitants d’Auvergne-Rhône-alpes, que ce travail de définition soit enfin fait. Ce qui semble être le principal facteur de nos possibles divisions doit devenir notre force. Nos identités territoriales sont fortes, multiples : auvergnats, dauphinois, bressans, lyonnais, savoyards, ardéchois, cantalous… Langue d’Oïl, d’Oc ou Franco-provençal. Ces différences culturelles et différents tropismes pourraient être source d’incompréhension. Mais si nous fédérons nos territoires, quelle force que l’union des intérêts et des objectifs pour construire une région forte.

Auvergne-Rhône-Alpes doit se créer dans le respect des identités territoriales pour réussir à les agglomérer. Cela passe par la bonne appréhension des aires de ces dernières et donc par le département. La fusion des régions rend ces territoires trop grand pour que cette subdivision disparaisse. Je suis donc, sur ce point, en désaccord avec la vision de Nicolas Sarkozy quand il parle de fusionner département et région. Concernant les économies, qui ne seront pas là avec la réforme Hollande, sur ce point je rejoint le Président de mon parti mais la conservation des départements n’empêche pas d’en diminuer le nombre. L’exemple savoyard étant le projet le plus abouti d’une fusion entre deux départements.

Derrière cette idée de respect des territoires pointe celle du rejet d’un jacobinisme régionale. Rejet que je partage en tant qu’élu lyonnais connaissant les faiblesses de notre capitale régionale et son intérêt à s’appuyer sur les territoires l’entourant.N’oublions pas que chacun de nos pays a un leadership sectoriel qui renforcent notre économie régionale par son innovation. Cette collaboration des territoires sera notre force pour faire bondir l’ensemble de notre région ainsi que la Métropole de Lyon. Ne tombons pas dans le piège de la politique égalitariste de la gauche où chaque territoire doit avoir la même chose sans qu’on appuie sur ces points forts.  C’est séduisant sur le papier mais ce n’est pas la voie du rebond et du renforcement, ça se saurait. C’est la médiocrité pour tous.

Pour ce nouveau mandat et la création d’une région forte, mettons en place cet esprit d’union des territoires. Rien de mieux qu’un élu auvergnat né à Lyon comme Laurent Wauquiez pour réaliser un tel projet.

A bientôt.

Grégory Sansoz