La taxe carbone, le protectionnisme européen et le ras le bol fiscal des français.

On croit rêver. Alors que Moscovici se déclarait attentif au plus qu’évident ras le bol fiscal des français, voilà que le ministre PS de l’écologie achète la paix sociale avec EELV en annonçant une contribution écologique. Traduction la fameuse taxe carbone. Cet impôt fait partie de la fameuse fiscalité comportementale qui a pour but de vous inciter à changer votre consommation.

En tant que telle je ne suis pas farouchement opposé à cette vision fiscale qui incite à évoluer vers d’autres technologies de déplacement, de chauffage etc. Ce qui est inquiétant c’est la vision que la gauche a de cette fiscalité car pour eux il ne s’agira que d’un impôt supplémentaire qui va diminuer votre pouvoir d’achat et la compétitivité des entreprises.

Afin d’éviter l’explosion de ce ras le bol fiscal, le gouvernement doit revoir l’ensemble de la fiscalité pour compenser cette nouvelle hausse par la diminution d’autres prélèvements. Le taux d’imposition des français est au delà du supportable.

Autre écueil : la concurrence internationale. Si nous sommes les seuls à appliquer cette taxe sur nos entreprises, nous allons encore détruire de l’emploi du fait d’un manque de compétitivité. La fameuse réciprocité entre les pays restant un vœu pieu, il est nécessaire d’inciter à une vision européenne de cette fiscalité.
Encore une fois un protectionnisme européen contre le dumping écologique me parait indispensable pour la bonne conduite d’une mutation vers des technologies propres, rentables et exportables.

A bientôt

Grégory Sansoz

En effet si je suis pour une mutation écologique, je suis de ceux qui recherche dans le progrès technique et scientifique une solution rentable et permettant de conserver notre mode et qualité de vie. Je ne suis pas des décroissants qui s’oppose au à la liaison Lyon-Turin car elle favorise les échanges de marchandise et de personne et donc la croissance.