L’amitié Franco-Allemande? Au diable la politique, parlons Kaffee Kuchen

Accordez les violons c’est parti, on va nous jouer la grande symphonie de l’amitié franco-allemande avec en une de la presse la poignée de main Hollande-Merkel, le rappel des couples historiques et tout le tintouin.
Je sais pas vous mais j’en suis las de ce cinéma politique. Depuis ma 6e Européenne Franco-allemande au Lycée Saint Louis de Bourg en Bresse, on me dit que c’est une chose fondamentale mais on s’est bien gardé de nous dire comment la faire vivre en dehors des discours devant le monument aux morts. La mémoire, la mémoire, la vie c’est pour quand?

Au diable la politique et parlons de la vivre cette amitié franco-allemande.
Aujourd’hui je vais vous parler d’une chose que j’adore chez nos amis teutons (gardons les surnoms ça fait folklorique), il ne s’agit pas de ces fameuses Mittelstand, entreprises de taille intermédiaire qui prolifèrent là bas et manquent cruellement ici, ni de l’Oktoberfest à Munchen, ou d’une histoire de Würst…

Il y a une tradition dominicale allemande que j’adore pratiquer dès que je traverse le Rhin. Cela rime souvent avec une scène d’hystérie gourmande de ma chère et tendre qui m’amuse tout autant et camoufle mon manque de contenance passager.
Cette tradition, c’est le Kaffee Küchen.
Pour imager la chose, c’est le salon de thé de votre grand mère dont la décoration rime souvent avec bonbonnière rococo ou le top du kitch allemand de chaque décennie. Un grand moment pour les yeux mais si il n’y pas de ce décorum, il manque quelque chose. Au final on y est bien, ça sent bon la pâtisserie et le chocolat. Mais attention, il s’agit d’un salon de thé à l’allemande, c’est l’univers de la Schwarzwälder Kirschtort en part gigantesque couplé avec un bon thé ou café ou pour moi une part de Sächertorte et un Russische Schokolade. Et cela à des prix qui m’interrogent à chaque fois sur le coût des choses en France.

Bref un moment de pure régression gourmande avec un supplément de Schlagsahne.
La prochaine fois que vous passez par là haut, essayez. Pour info, vous en trouvez en Alsace, mais bon l’Alsace c’est plus vraiment la France, leur régime de sécurité sociale est excédentaire.

Vous reprendrez bien un peu d’Allemagne?
Un jour il faudra que je vous parle de la Merenda Reale di Torino…

Grégory Sansoz

Une réflexion au sujet de « L’amitié Franco-Allemande? Au diable la politique, parlons Kaffee Kuchen »

  1. Xav
    22 janvier 2013 à 16:45

    Tu aurais pu parler vu l’actualité, des calendriers et horaires des allemands, le sport pratiqué… pour éliminer ensuite les pâtisseries et le chocolat. Gourmand gourmet va !

    Au fait sans h dans Mittelstand 🙂

    A bientôt

    Xavier / Xaver !