Les socialistes à la chasse à l’homme.

Nous assistons depuis quelques jours à un virage grave dans le débat sur les retraites. D’ailleurs, il n’y a plus de débat sur les retraites, n’ayant pas pu être audible, des éléments de gauche ont décidé de passer du champ politique au champ de l’infamie et de l’attaque personnelle. L’Assemblée Nationale s’est transformée en un champ de mars pour les socialistes  qui effectuent un tir de barrage , non pas contre un projet, mais  contre la personne qui le porte. Le Premier Ministre a dicté la ligne de conduite que nous tiendrons à l’UMP. « Nous ne vous laisserons pas faire passer la Démocratie par ses chemins de traverse »

L’attaque est d’autant plus infâme qu’Éric Woerth est un exemple d’honnêteté et de droiture pour tous ceux qui ont eût le plaisir de le rencontrer et mon soutien sera d’autant plus fort que une fois les chiens lâchés on sait qu’ils vont mordre aveuglément, ce qu’ils ont fait dès le début en s’attaquant à l’épouse du ministre. Ne pouvant atteindre l’homme sur le plan politique, le seul angle d’attaque fut celui de sa femme qui malheureusement, femme moderne et active, faisait une belle carrière dans le milieu honni de la finance et du privé.

Une réponse sera bientôt apportée par les jeunes de droites du Rhône, car oui nous soutenons ce ministre dans ce combat des retraites qui nous concerne directement. Nous sommes les retraités d’après-demain, ne l’oubliez pas quand vous regarderez vos enfants.

La retraite à 60 ans n’était pas un acquis, c’était un luxe payé sur l’avenir.

Il est triste d’entendre vociférer Ségolène Royal « vuvuzèlant » un soit-disant « système Sarkozy corrompu », peut-on tolérer de tel mensonge diffament envers le Président ? La perdante de la dernière élection présidentielle nous ressort ce matin sur RMC son fameux ordre juste et un projet de référendum d’initiative locale qui ne semble pas soutenu par Martine Aubry. Surement a-t-elle vu les sondages défavorable à une démission d’Eric Woerth (Le Parisien :  «  Pour autant, ils ne demandent pas la démission du ministre du Travail, mis en cause dans le dossier d’évasion fiscale de la femme la plus riche de France : 42% des personnes interrogées souhaitent en effet son maintien au gouvernement, 37% seulement son départ. »). 60% de la population pense que le PS ne reviendra pas sur l’âge de départ à la retraite à 62 ans, conscient de l’impérieuse nécessité de réforme et de la démagogie génétique des socialistes qui ne se sont toujours pas réformé surtout quand on se remémore les hésitations de DSK et le rétropédalage de Martine Aubry sur l’age de la retraite avant de retomber dans leur travers.

Ne soyons pas dupe, Ségolène Royal a beau jeu de dénoncer les liens d’Eric Woerth avec Madame Bettencourt quand un milliardaire, Monsieur Bergé, finance tout ou parti ses ambitions politiques. La Dame du Poitou menace de poursuite pénale tous ceux qui le disent mais admet que le dit monsieur met à sa disposition un local pour son outil de conquête du pouvoir, Désir d’avenir… Peut-on critiquer un don en nature d’un militant ? Certes non, mais il ne faut pas hurler à la compromission si une autre sympathisante préfère participer à la vie de l’UMP. On hurle aux fréquentations entre le monde politique de droite et le monde des affaires, entre nous soit dit heureusement qu’ils se parlent, et cela alors que ce même Monsieur Bergé, de gauche, vient de racheter le Monde ? On-t-il si peu de mémoire au PS ? Ségolène Royal et les socialistes oseront-ils encore parler d’une presse entièrement pro-sarkozy par ailleurs ???

Revenons à l’essentiel, les retraites. Faut-il la réformer ? Oui et mille fois oui. Le problème est démographique deux solutions s’offrent à nous, ou on travaille plus longtemps afin d’augmenter les ressources ou alors on augmente de manière non artificielle le nombre de personne cotisant et cela passe par une forte croissance couplé à une immigration plus importante. La 3ème voie étant une forte hausse de la fiscalité qui va encore écraser les classes moyennes et grever la croissance. De plus cela ne fait que colmater la brèche. Mais cela ne dérange en rien le PS, qui a pour seule stratégie d’hypothéquer l’avenir et de faire des parts toujours plus petite dans le gâteau France au lieu de le faire grossir.

Revenons aussi à la gestion rigoureuse des fonds publics au niveau de l’Etat, restriction sur le train de vie de l’Etat, réorganisation de l’administration avec des fusions de service à venir, vente de bien immobilier inutilisé dont l’entretien coute à l’Etat, rationalisation des coûts de fonctionnement je l’espère… C’est en route en ce qui concerne l’Etat

Mais que se passe-t-il au niveau des Régions ? Je pense au Palais de la Région Rhône-Alpes dont la note explose à 150 millions d’euro s’offrant même le petit luxe de frôler l’arrêt des travaux pour des raisons de non-respect des normes de sécurité. On nomme des vice-présidents sur des sujets qui pourraient largement être fusionnées limitant les coûts de fonctionnement et surtout en arrêtant d’aller dans les domaines dit complémentaires. De même si la Région défend avec raison la lutte contre les discriminations toujours avec l’appui des Conseillers UMP, est-ce normal que des subvention soient accordées à des mouvements dont la politisation est avérée avec les Jeunesses Communistes à la manœuvre ? On pourrait aussi demander des détails sur la réelle taille et le périmètre du Cabinet du socialiste Jean-Jacques Queyrannes. Oui, les Rhonalpins payent le coût de la fusion politicienne des listes socialo-écolo-communistes.

Que se passe-t-il à Lyon où messieurs Collomb et Aulas font cause et ambition commune pour la construction du grand stade ? N’oublions pas que les lyonnais vont payer la mise en place de moyen de transport comme le Tram qui s’avèreront insuffisant pour optimiser le fonctionnement de l’antre sportive. Si la création d’un grand stade est une bonne chose, il faut faire les choses de manière à ce que ça marche en limitant le coût pour les lyonnais puisqu’il s’agit d’un projet privé. Alors que la Fontaine de la Place des Terreaux menace ruine sans oublier l’état de la place en elle-même ?

Grégory Sansoz.