Marseille, un crime contre les français.

Non je ne vais pas vous parler du scandale Guerini même si cela est tentant. Mais ayant vécu dans ce coin de France qui n’est pas vraiment la France, je sourie à la réaction de ses chers parisiens.

Non, ce crime est celui qui est commis par une autre mafia de gauche, les CGT du port de Marseille qui sont entrain de tuer ce qui aurait dû être le port principale de notre pays, je n’utilise pas le présent par un fol optimisme. Une porte ouverte sur le monde via Suez ou Gibraltar et baigné par le Rhône. Vous connaissez l’histoire, je ne vais pas revenir là-dessus. Je vais plutôt vous raconter une belle histoire lyonnaise.

 

Il était une fois un port écrasé par le soleil que le mistral soulage à peine. Un port remuant comme on en trouve sur les bords de la méditerranée. Les marchandises du monde entier arrivent  sur ses quaies. Nous sommes au cœur de la plus vieille ville de France qui toise l’hexagone de ses 2600 ans. Une cité phocéenne où on s’attend toujours à croiser un Marius revenant d’un lointain voyage. Ce port est la porte d’entrée vers le pays. Les marchandises débarquées y sont alors mises sur rail et irriguent les villes de France. De nombreuses péniches remontent vers Lyon, cette jeunette de 2000 ans dont le port fluvial est devenu le plus actif de France et une plateforme intermodale reliée à L’Europe par le rail. On note une hausse des échanges avec l’Italie du Nord du fait du Lyon-Turin . D’ailleurs, pour l’anecdote, la plus vieille banque du monde la Montepaschi di Sienna, celle qui a financé Christophe Collomb, a transférée ses activités de financement des entreprises pour la France dans le Vieux Lyon.

Une belle histoire car aujourd’hui le Port de Lyon s’ennuie, Marseille meurt et vos produits achetés sur les étales lyonnaises arrivent de Hollande via des camions de compagnie européenne. Quand aux ports de Gêne et Barcelone, ils se frottent les mains.

Un cœur de Marseille ne bat plus et n’irrigue plus Lyon. Il nous reste toujours les stades pour oublier…

Brisons les monopoles syndicalistes : port, livre et autres… Avant qu’ils ne brisent notre pays.

A bientôt.

Grégory Sansoz.