Martine Aubry, candidate plan B, m’a déprimé.

Ennuyeux et vide. Voilà ce qui ressort du court discours de Martine Aubry pour annoncer sa candidature à la Présidence de la République, oui, apparemment les primaires n’existent pas pour la lilloise.

Mais posons la question, ce manque d’énergie, voir de volonté, ne confirme-t-il pas le fait que Martine Aubry est un plan B et qu’elle ne voulait pas de cette place. Qu’elle n’en veut pas mais ne fait que répondre aux incitations des éléphants qu’elle représente. Son père avait renoncé à cette épreuve élective, sa fille ira-t-elle au bout ?
Après en France, quand on a De Gaulle, Malraux avec son « entre ici Jean Moulin« , Martine n’en a retenu que le « cortège funeste » , ou pour les petits jeunes comme moi, le « Il nous reste 8 jours… » de Sarkozy comme référence, la fadeur du plan B socialiste est éclatante.

Quant aux idées, elles viendront sûrement plus tard, je doute que les 8 minutes de discours qu’il nous a été livré soit un discours de politique générale.
Les coups n’ont pas commencé à tomber que la candidate PS chancèle déjà.

Ce non-évènement est une déception pour l’adversaire de l’illusion  socialiste que je suis. Je crains désormais l’ennui et le vide qui alimenteraient l’abstention au profit du vote extrême avec Mélanchon et Le Pen.

A bientôt

Grégory Sansoz