Quand Collomb rime avec fanfaron.

Gérard Collomb s’avère être un fanfaron amusant en ce moment. « Il paraît que le Pont Raymond Barre n’attendait pas que le Rhône soit favorable pour prendre le large mais que Gérard Collomb arrive. #ChuckNorris ». Lassé d’être méprisé, le pont s’en est allé vers son destin à la surprise de tous et du service com’ du Grand Lyon. Dernièrement, Tartarin de Vaise se dit sûr de gagner car 50% des électeurs de la droite lyonnaise vote pour lui. En 2008 peut-être, mais en 2014 avec l’arrivée d’un gars du pays renforcé par des primaires, c’est ce qu’on appelle croire aveuglement en sa bonne étoile. Fanfaronner, c’est plus une habitude marseillaise que lyonnaise.

Il fanfaronne alors que son élection est entre les mains de gens plutôt remontés contre son président, plutôt en colère contre sa politique, plutôt lassé d’un maire usé. Plutôt sans raison de voter pour lui ce coup-ci. Il fanfaronne alors que la droite n’a jamais eu aussi faim de Lyon et envie de servir les lyonnais. Il fanfaronne alors que sa bonne étoile brille de moins en moins et moi je rie. Dernier signe du sort pour candidat Collomb, le T1 tombe en panne entre Perrache et Confluence le soir de l’inauguration de la Biennale, vous me direz il ne s’en est pas aperçu, il n’utilise pas les transports en commun. Mais ça fait beaucoup de malchance en ce moment. Je jure qu’on n’a pas de marabout dans notre équipe.

Mais au fond…Et si il cherchait à se rassurer et à calmer la panique montante dans les équipes du PS lyonnais qui sentent le vent tourner. Ça grince des dents chez les encartés, les places seront à la société civile car Collomb sait que les 50% de la droite lyonnaise qui font son élection le sanctionneront quand une Najat Vallaud-Belkacem, symbole du hollandisme, pointera le bout de son nez.
Ou alors… a-t-il perdu le sens lyonnais des réalités ?

A bientôt.

Grégory Sansoz