Déménager la Maison de la Danse à Confluence?

Que de projet urbanistique dans cette ville de Lyon. Confluence aurait pu rassasier notre maire ou alors lui rappeler de sage proverbe paysan qui dit qu’il faut finir ce qui est commencé avant d’entamer autre chose si on a pas la capacité de tout mener de front. Au menu pour les années à venir à Lyon : les HCL, la caserne du Sergent Blandan devient un parc, on s’attaque à la réhabilitation de l’îlot Mazagran aussi alors que la Confluence cale et que l’on chante Grolée morne plaine.

Si je suis un chaud partisan de la valorisation du moindre cm² de notre ville cela a pour but primordiale à mes yeux de rehausser l’attraction de notre ville et d’améliorer la qualité de vie des lyonnais. D’où ma toujours grande inquiétude sur l’incapacité de la mairie à anticiper les répercussions de ces évolutions,   en matière de transport par exemple. Le sujet qui m’alerte aujourd’hui et qui faisait déjà débat lors de la campagne pour les cantonales est le possible déménagement de la Maison de la Dance vers notre bout de Presqu’île de Confluence.

Je trouve dommage de priver le 8ème arrondissement d’un pôle culturel important et structurant. Avec ce départ, cet arrondissement se trouverait en partie « déculturé » et cela est bien dommage.
Maintenant d’un point de vu presqu’îlien, l’idée de son déménagement au-delà des voutes me serait sympathique si il ne soulevait pas des inquiétudes sur les effets d’une telle concentration culturelle et évènementielle  avec le musée des Confluences, le pôle de loisir et son cinéma, la patinoire Charlemagne et son équipe de hockey qui monte en première ligue etc… Je rajouterai bien le Conseil Régional pour le cirque PS-écolo. Sans oublier la vie quotidienne d’un quartier qui grandit en population résidente.

 En résumé, est-ce bien intelligent, dans une métropole comme Lyon, de concentrer dans cette zone noire en matière de transport tant d’activité drainante de population sans avoir les capacités en matière de transport en commun lourd.

 Car encore une fois le risque majeur est bien les transports. Ce pauvre Tram n’est décidément pas un métro et ça sera pire les soirs de match une fois le T1 relié à Gerland.  Avec l’ouverture des installations, bureau et logement, il parait évident aujourd’hui que le cours Charlemagne risque de devenir un horrible bouchon permanent, les transports en commun ne pouvant suivre.

Je disais donc pour imaginer un projet urbanistique : valorisation du territoire de la ville et qualité de vie des habitants…

 A bientôt.

 Grégory Sansoz.