Un accord qui initie le début de la restructuration de nos Etats.

LE FESF et la Chine.

Les 17 sous l’impulsion franco-allemande ont décidé de porter le FESF à 1000 milliards en mettant en place un effet de levier comme le demandait la France. Ce fond permettra de calmer les marchés en fonctionnement comme une assurance. Si le Japon en est, chose nouvelle, les  pays émergents viendront abonder à ce fond, Chine et Brésil utiliseront donc leur réserve qu’ils ont créé en bonne partie grâce à vos achats. Certains disent qu’il s’agit d’une perte d’indépendance, que la Chine va nous imposer des choses et nous ne pourrons jamais mettre en place une taxe écologique ou autre. Il faut savoir que la dette Française est déjà détenu à 70% par des étrangers et que l’argent du fond  est de l’argent qui ne doit jamais servir, elle est là au cas où. Ensuite posez-vous la question, l’Europe a besoin de l’argent des émergents pour vivre ou les émergents ont besoin de la consommation de la première puissance économique mondiale pour survivre ? La Chine a besoin d’une croissance de 9% pour garantir la paix sociale, son marché interne n’est pas encore capable de la créer, anticipons cela en réformant vite car là, oui nous seront dépendant.  La force de nos dirigeants fera la différence.

 La dette grecque et la recapitalisation des banques.

A été décidé la diminution de la dette grecque  envers les banques de 50%, la dette grec passant en 2020 de 160% du PIB à 120%, c’est de l’air et la condition pour le déblocage d’une tranche d’aide du FMI.  Les banques françaises étant exposées à la hauteur de 8,8 milliard et l’Allemagne 5,4. On compte 26 milliards pour les banques espagnols et 14,6 pour les Italiennes, ce qui a nécessité la mise en place d’une solution de recapitalisation hors marché celui-ci étant totalement fermé à ce genre d’investissement. Les banques sont capables, pour certaines, de le faire en prenant sur leur résultat mais attention au risque de réduction du crédit qui finance notre économie. D’où la décision de forcer à la recapitalisation des banques surtout étrangères. Quant aux socialistes qui disent que les banques se sont enrichies sur les Etats, ils mentent en partie, vu que les Grecs mentaient sur leur situation. Il y a de la démagogie dans le «  la prime des traders payera ». En refusant la recapitalisation, les socialistes enterrent vos espoirs d’achat d’un logement ou d’achat de la machine-outil qui ouvrirait une poche de croissance à votre PME.

 Et maintenant ?

Tout cela nous offre du temps et on voit à quel point le temps coûte de plus en plus cher. Il faut maintenant ne pas se dire que tout est fini car tout commence. Il faut restructurer nos économies et le fonctionnement de nos états. La Grèce doit  créer un état moderne qui lève l’impôt et possède un cadastre. La France doit regarder en face et mettre fin au déficit de l’Etat.  Il faut se poser la question sur la valeur de l’Euro, sur la stratégie industrielle. Mais aussi quel fonctionnement à venir pour demain. Il est évident que les Etats sont seuls capables à prendre des décisions pour 17 ? 27 ? Donc Fédération d’Etat-Nation pour de vrai et Europe inter-étatique à plusieurs vitesses ?

 Et il faudra, tous à notre niveau, nous serrer la ceinture pour pouvoir construire le rétablissement de la situation.  Je préfère dire les choses, c’est mon côté homme de droite qui se méfie des illusions vendues par certains.

Le PS après vous avoir baladé durant les primaires avec le rêve français qui conserverait la France socialiste de 1981 avec  300 000 emplois jeunes, la nationalisation des banques, 60 000 fonctionnaires dans l’éducation, la retraite à 60 ans et pourquoi pas les 32h, annonce maintenant discrètement qu’ils ne pourront pas tout faire. Que leur programme est à revoir. Mais ils croient encore en la croissance uniquement par la consommation qui se finance par le crédit. Exactement ce qui nous a amené là où nous sommes. Notre capacité à innover et  à exporter, en Chine par exemple, sera créatrice d’emploi et ensuite vous pourrez consommer. C’est la valeur travail qui doit primer.

 Une chose est sûre, soyons content d’avoir un président dynamique qui sait remonter les manches faire preuve de pragmatisme dans la tempête. La tempête va encore durer, les efforts aussi, pour cela il faudra un homme qui décide, agit avec dynamisme. Sache parfois nous traiter de sale gosse pour que par fierté on  réagisse ?  La normalité et la rondeur ne sont pas un avantage pour aller voir les allemands ou les émergents.

 A bientôt.

Grégory Sansoz

Une réflexion au sujet de « Un accord qui initie le début de la restructuration de nos Etats. »