Mettre toujours plus au cœur de la campagne les classes moyennes.

Je le dis, je le répète les classes moyennes feront l’élection de 2012. Elles sont l’espoir d’un ascenseur social pour les classes populaires et la source inépuisable du renouvellement des élites. C’est pour cela que les politiques doivent s’y intéresser. Or la France souffre aujourd’hui d’une frontière qui devient de plus en plus fou entre classes populaires et moyennes au point qu’on parle de paupérisation de ces dernières.

Raison à cela, le poids de l’assistanat en France qui fait que le travail dont vivent les classes moyennes  peut rapporter moins que moins de travail couplé à plus d’aide. Avec Nicolas Sarkozy remettons en place la vrai solidarité et mettons fin à l’assistanat qui fait qu’on refuse un emploi de peur de perdre des aides. La valeur travail qui anime les classes moyennes nécessite aussi des formations pour retrouver un emploi. C’est pour cela que je soutien le projet du Président sur le sujet. Tout comme je suis ravi de voir la généralisation des travaux d’intérêt généraux en échange du RSA pour garder un lien avec le monde du travail.

Les classes moyennes se sentent aussi distancées de manière indécente par les classes les plus aisées. Non pas qu’il faut interdire les hauts salaires, j’aimerai avoir un Bill Gates ou un Steeve Jobs en France, ce n’est pas en prenant tout au-dessus de 1 million de revenu qu’on y arrivera. Non, les classes moyennes, tout comme Nicolas Sarkozy, veulent pas moins de riche mais moins de pauvre et surtout une juste rétribution de leur travail. C’est pour cela que je suis un fervent partisan de l’intéressement qui fait que les fruits du travail dans l’entreprise reviennent aussi aux salariés. Pour cela il faut remettre au cœur de l’économie le capitalisme d’entrepreneur et mettre fin au capitalisme financier au rendement à 2 chiffres. De même remettons le mérite au cœur de l’Ecole de la République pour qu’elle fournisse de nouvelle élite, l’Education Nationale ne doit pas être l’antre de l’égalitarisme.

Un groupement d’idées, d’élus, de personnes s’intéressant aux attentes des classes moyennes : emploi, justice dans la solidarité nationale, logement, formation,  serait la meilleur arme contre l’outrance du FN, le parti du « y’en a marre » et à la démagogie du PS, le parti du « y’a qu’à » qui fera payer la facture aux classes moyennes.

A bientôt.

Grégory Sansoz