Les français ont par leur vote exprimé le souhait de voir se construire une France qui les protège. François Hollande a beau être devant, d’une décevante courte tête au souvenir des fanfaronnades sondagières de la gauche, il n’y a pas d’adhésion massive des français à ses idées (49% de son électorat). L’abstention est très faible (20%), le décompte des voix est favorable à la droite (56%), il n’y a plus de réserve chez les indécis pour le second tour. Il n’y a pas non plus de désir de gauche à la vue du score de Mélenchon. Il y a un désir de plus de protection face à la situation qui s’exprime, parfois maladroitement, par un vote demandant une action ferme dans la conduite des affaires de l’Etat.
Ensemble construisons une société où le social n’est pas un assistanat réduit à un chèque mensuel. Où la vrai solidarité profite à tous, aux classes moyennes. Une société où le travail rapporte plus que l’assistanat. Où le travail est un but et s’acquière par la formation. Une société protégée dans une Europe forte qui contrôle ses frontières pour ne plus subir par candeur la mondialisation. Une société pour qui la dette de l’Etat doit être réduite au plus vite car cela représente un danger pour l’avenir du pays. Une société où le mot citoyen n’est pas galvaudé par un vote ouvert au-delà de la communauté nationale. Une France qui n’est pas abimée par une idéologie qui gomme son passé, ses racines pour la plus grande gloire du communautarisme destructeur de cette communauté une et indivisible qui a construit la France et sa République.
Ces valeurs sont au cœur de la construction d’une France forte, sans candeur, consciente des défis de demain, travailleuse. Une France, que nombreux, majoritaire, appelons de nos vœux.
Cette France Forte, elle n’est possible qu’avec Nicolas Sarkozy, dites-le fort et clair le 6 mai à la face du monde.
A bientôt.
Grégory Sansoz
Une réflexion au sujet de « 1er tour de la présidentielle : Prendre acte et construire. »