Après avoir expliqué l’action gouvernementale après la crise de 2008 en rappelant que aucun français n’avait perdu d’argent car l’Etat avait sauvé les banques sans que cela ne coute au contribuable, le Président Sarkozy a mis en évidence les erreurs qui nous ont emmené dans la crise de l’endettement. Le Président a fait un discours fort et de vérité, annonçant que le statuquo dans le fonctionnement de l’Europe aurait pour conséquence une zone euro balayée par la crise. Et l’euro, c’est l’Europe.
C’est ensemble que nous allons reconquérir notre souveraineté que la dette nous fait perdre.
J’ai souvent sur ce blog critiqué toute évolution fédéraliste de l’Europe sur le principe que je ne peux accepter qu’une structure supranationale vienne imposer des règles à notre Etat qui ne nous respecte pas, comme le fait parfois la commission avec sa vision normative (vin rosé et fromage au lait cru) et de la concurrence (interdiction de fusion de grand groupe français). Je salue l’évolution comme elle semble s’annoncer. Une Europe basée sur des relations inter-gouvernementale et multi-vitesse, le confédéralisme à intégration variable des 27. Une Europe du Conseil Européen responsable devant les nations. Au vu de la situation actuelle et factuelle, je souhaite une souveraineté issue d’une collaboration entre l’Europe des 6 sinon c’est une mise sous tutelle du FMI et la fin de l’Europe. Ce n’est pas un renoncement, c’est le choix d’une voie et mon refus de l’immobilisme qui nous entrainerait dans le déclin et à subir les évènements.
Quant à ceux qui parlent d’une soumission à Berlin, est-ce une soumission que d’admettre que la dépense est trop importante et surtout mal organisée en France ? Est-ce une soumission que de faire des efforts de convergence pour créer un nouveau projet européen ?
Mettons en ordre nos finances et nos administrations ensuite la BCE pourra évoluer vers un fonctionnement normal pour une banque centrale. Si les Allemands demandent de la rigueur avant la modification du fonctionnement de la BCE, c’est que la dernière fois qu’ils ont fait tourner la planche a billet dans l’urgence, Hitler est arrivé au pouvoir. Cette acceptation allemande passe par l’établissement de la règle d’or dans notre constitution, la presse allemande le demande ce matin. C’est le signe de la France attendu outre-rhin.
Voilà le sens des choses, le PS lui appelle à la mise au pas de Berlin et à l’établissement d’eurobonds dans l’instant, ils refusent la règle d’or. Il faudrait leur faire comprendre qu’en Europe on collabore pour que ça avance, et que depuis 1919, on évite d’imposer des Diktats aux allemands. Quant au FN, toujours dans la mesure, il voit la guerre poindre.
L’Europe c’est la Paix, ne l’oublions pas. Ce que je retiens de ce discours, c’est la refondation de l’Europe qui nous permettra de remettre la France sur le chemin de l’industrie, de la croissance et du travail.
A bientôt.
Grégory Sansoz
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Une réflexion au sujet de « A Toulon la France a regardé la vérité en face : tout passe par la refondation de l’Europe. »