Intolérable et incompréhensible, c’est les mots qui ressortent le plus dans la bouche des habitants du 2e arrondissement et même du Vieux Lyon.
Chassés de la place Carnot lors de la visite de Valls, Roms et autres demandeurs d’asile ont établi un véritable bidonville sous le pont Kitchener. Les riverains sont au-delà de la colère et je partage ce sentiment depuis trop de mois. Je ne supporte pas que l’on tolère de telle installation sauvage que ce soit dans la Presqu’île ou à Vaux en Velin par ailleurs. Je ne supporte pas que l’on laisse ainsi vivre des gens.
Mais mon inquiétude est monté d’un cran, même si on s’en doutait, un article du progrès m’a confirmé, une nouvelle fois, que la situation ne pouvait plus durer. Le camps incendié de Vaux en Velin est en fait un nid de rat à un point que les gardes en charge d’interdire toute réinstallation n’osent sortir de leur voiture. Ils ont peur que leurs chiens de garde attrapent une maladie.
Il y a un réel danger pour les populations. Le rat est un vecteur de maladie historiquement reconnue. Qu’attend la Mairie, la Préfecture pour mettre fin à ce risque sanitaire pour la population du 2ème arrondissement et pour les occupants du bidonville? Qu’attend-t-on ? La peste peut-être ?
Non, il est temps que la situation soit définitivement réglée. Que ce soit via des raccompagnements à la frontière ou via l’asile en sachant que le Grand Lyon n’est pas sensé être l’unique destination de ses populations en France.
Lyon a redécouvert les bidonvilles d’après guerre. C’est un retour en arrière qu’il ne faut pas tolérer. Dans son laisser aller, Gérard Collomb néglige des tensions dans la société lyonnaise qui sont dangereuses. Il favorise la possibilité de réactions extrêmes de riverains prêts à faire eux-même la police. Ce n’est pas ma vision de Lyon, ce n’est pas ma vision de la République.
Aujourd’hui, la municipalité socialiste de Saint Fons a évacué un camps, le 2e arrondissement et les autres arrondissements subissant de telle situation comme le 7e ne méritent-t-ils pas que l’on trouve des solutions pour eux aussi ?
A bientôt.
Grégory Sansoz