Symbole d’une politique sarkoziste donc néfaste et dangereuse pour la France selon le Crédo socialiste, la défiscalisation des heures supplémentaires n’avait pas survécu à l’élection de François Hollande. En cette époque, il était de bon ton de conspuer cette mesure qui offrait une occasion aux méchants patrons de ne pas créer des emplois en CDI à temps plein.
Et pourtant, cette mesure fait partie du bilan positif de Sarkozy. On les a entendus les français dire que cette mesure arrangeait bien leur fin de mois. On les a entendus pouffer de rire les chefs d’entreprises expliquant qu’ils n’allaient pas embaucher un employé administratif supplémentaire alors que le besoin était de 1h supplémentaire par semaine. Logique entrepreneuriale implacable que ce fameux crédo de gauche ne connait pas.
Cette mesure valorisait le travail et impactait directement le pouvoir d’achat et la qualité de vie des classes moyennes mais aussi populaire. Elle fut supprimée.
Quelle n’est pas notre surprise d’entendre des députés PS commencer à dire que finalement, vu la situation, l’emploi privé s’écroulant, la suppression de la mesure n’avait eu pour conséquence que de grever le pouvoir d’achat. Oups bavure !
Je vous le dis du fond du cœur, tant de c… ça m’déprime.
Bien sûr que cette suppression allait atteindre le pouvoir d’achat. Bien sûr que cette punition dévalorise la valeur que nous devons porter plus haut que toute, celle du travail qui s’oppose à l’assistanat. Ce travail qui créer de la valeur et permet de s’en sortir.
Venant d’un gouvernement qui supprime la bourse méritoire des mentions très bien au BAC pour créer une pension électoraliste de 450 euros pour des jeunes qui auraient plus besoin de formations rémunérées, sommes-nous finalement étonné ?
Donc une gauche avance les pions d’un rétablissement, partiel, selon les cas, pour les plus petits salaires, selon les secteurs. Comprenez que les classes moyennes déjà écrasées par l’impôt n’y auront pas droit. On entend déjà au loin la gauche de la gauche gronder pour que cela ne se fasse pas.
A bientôt.
Grégory Sansoz.