On parle de stigmatisation, comme au temps où les communistes hurlaient « facho » pour emporter un débat mal engagé. On accuse de taper sur les plus pauvre etc… Notre lyonnaise Najat Belkacem est de ceux-là, à fustiger la politique du gouvernement. Laissez les frauder nous disent-ils en résumé. Les voilà de retours, les démagos socialistes et des gauches.
Ils n’ont donc pas compris, pas écouter la rue ? Je ne dis pas le peuple au risque de me faire traiter de populiste. Alors écoutons la rue, cette rue dont ce revendique le PS quand ça l’arrange. La rue est couverte par la rumeur relatant qu’il y a des gens qui ne travaillent pas mais touchent de l’argent, ne travaillent pas et toucheraient plus que eux et profiteraient du système. Voilà l’ambiance de la rue, cette rue stigmatise les allocataires sociaux en faisant des profiteurs. Inutile de vous dire à quel parti politique cela profite.
Le ministre Mariani et la Droite Populaire ont fait une proposition qui a pour but de faire le point de croiser pour avoir une vision claire de la situation de chaque allocataire. Certes les fraudeurs sont minoritaires, on parle de 2 milliards d’Euro, pas rien en ces temps de crise. Je suis très content de voir Xavier Bertrand prendre en compte cette proposition qui après réflexion apporte une chose très demandée : la transparence.
Au fond, cette mise à plat et de cette transparence des allocations ne va-t-elle pas avoir l’effet contraire qu’espère le PS ? Si tout est contrôlé et fiable, l’allocataire gagnera en légitimité vis-à-vis de la rue, il sera quelqu’un qu’on aide pour qu’il s’en sorte et qui joue le jeu, non pas un profiteur. Et cela de manière claire et transparente, définitive.
Le fichier des allocataires sociaux et la chasse à la fraude qu’il implique, cela s’appelle la transparence, la bonne gouvernance des deniers publics et non la stigmatisation brandit par le PS en recherche d’un lien qu’il a perdu avec les classes dites populaires.
A bientôt.
Grégory Sansoz
Bonjour,
Je souscris à cette analyse et en partage la conclusion.
Dans mon mandat de conseiller général, je ne cesse de réclamer un contrôle strict des droits de bénéficiaires.
A titre d’exemple de bonnes pratiques, Michel MERCIER, président du Conseil général a récuperé beaucoup d’argent en réclamant des comptes à la Caisse d’Allocations Familliales de Lyon.
Eric PONCET