Etre propriétaire de son logement : le rêve perdu de la classe moyenne française.

Encore une fois le réenchantement du rêve français de Hollande vire au cauchemar. Avec la Droite Sociale nous alertons l’ensemble des politiques depuis maintenant des années sur ce risque de paupérisation des classes moyennes qui nourrit la peur du déclassement. Et de là à voir dans cette peur une cause majeure à la montée du FN, il n’y a qu’un pas que je franchis. La classe moyenne doit être remise au cœur de la politique.

Être propriétaire de son logement et vivre de son travail sont les deux jambes qui portent le projet de vie de ces français. Nous le sentons sur le terrain et nous le voyons tous autour de nous, nous le vivons. Mais c’est avec une certaine stupeur que j’ai découvert ce titre sur le figaro ce matin: Il faut gagner 4569 euros net par mois pour devenir propriétaire en France

Seul 20% des foyers français atteignent ce salaire.
Un couple travaillant tous deux et touchant chacun le salaire médian français, soit 1675€, n’y arrivent pas. Aujourd’hui, il est devenu impossible selon cette étude pour la classe moyenne de devenir propriétaire. Et je ne parle même pas de leurs enfants qui « ne construisent » plus.

Alors bien sûr, il faut le nuancer par le fait qu’il s’agit d’une étude globale, qu’il existe en France des endroits où il n’est pas impossible d’acheter un logement. Encore faut-il que les salaires de la région le permettent.

Quant à l’agglomération lyonnaise, les familles ont fui à l’ouest, l’ouverture de l’A89 faisant de Tarare et de la basse vallée d’Azergue une banlieue lyonnaise . A l’Est, visitez Meyzieu, les nombreuses constructions prouvent ce phénomène. Et tout cela n’est pas sans conséquences sur un monde rural mal préparé à un tel afflux de population aux attentes trop importantes pour les communes.
Bientôt à Lyon, il n’y aura que ceux qui ont eu la chance d’hériter, si ils ont pu payer la transmission, et les classes aisées voisinant avec les bénéficiaires de logement sociaux qui feront les riches heures du clientélisme de la gauche. Triste avenir à éviter.

Oui à la mixité sociale, jusqu’aux classes moyennes!

Je refuse cette situation, je refuse de voir la classe moyenne réduite à demander l’aide publique pour se loger ou à fuir les centres villes. Ce qu de toute façon elle refuse car cela n’est pas son projet de vie. Il doit y avoir à Lyon, dans le Rhône, en France, une place pour la classe moyenne. Il doit être possible à ces français de posséder leur logement, c’est fondamentale pour leur retraite. C’est le rêve français de la classe moyenne. C’est l’espoir de l’ascension sociale des classes populaires. La classe moyenne doit être remise au cœur de la politique.

A Bientôt.

Grégory Sansoz