La Grèce vient d’échouer dans la formation d’un gouvernement issu des dernières élections. Élections qui avaient vu les partis anti-européens majoritaires dans les urnes.
Les années passées par l’Eurogroupe et le couple Merkel-Sarkozy a se battre pour conserver la Grèce dans la zone euro risquent d’être effacées par les prochaines élections du 17 juin en cas d’une mauvaise gestion de la crise. En effet, si l’extrême gauche prend le pouvoir comme cela risque de se produire, la Grèce risque d’annoncer sa faillite et sortir de l’euro. Nous ferons alors un saut dans l’inconnue.
Il est plus que nécessaire que la France et l’Allemagne parlent de la même voix et fassent en sorte de sortir par le haut de cette nouvelle crise qui à mes yeux est aussi bien financière qu’idéologique et structurelle.
Nous avons trop dépensé, il faut désormais réduire les déficits de manière rigoureuse. Le nouveau locataire de l’Elysée qui a fait campagne sur la vieille chanson de la dépense publique. Cela sonne faux et va certainement être étouffée par la réalité des choses.
Il est aussi temps de repenser le fonctionnement de l’Europe. Je reste pour une Europe plus inter-gouvernementale, multi-vitesse, à intégration variable et respectant la Nation. Le Fédéralisme voulue par le PS est rejeté par les peuples européens. Le hollandisme, qui demande une gestion fédérale, supranationale, de l’édifice européen, risquerait de mettre à mal le fondement même de la volonté de vivre ensemble qui est au cœur du projet européen.
La récré est finie, place à la réalité et halte à la démagogie hollandiste.
A bientôt.
Grégory Sansoz