Je comptais vous parler de la réforme des retraites. Certain de tenir un sujet d’opposition intéressant. J’ai eu beau faire le tour, c’est avec une certaine amertume, qu’il me faut bien avouer, qu’il n’y a pas de quoi faire un article dessus. Même le truc bête et méchant d’opposant sadique de la gauche à la belle époque de Sarkozy. Rien, niente.
Le gouvernement a décidé d’augmenter les prélèvements pour pérenniser le système sans le réformer. En gros il a repoussé à demain la réforme annonçant avec fracas qu’en 2035, on augmentera la durée de cotisation. Après 2025, 2035. Finalement avec le Lyon-Turin et son lancement en 2028, je suis dans le présent politique, moi qui croyais être dans la vision du futur de notre ville et de notre région…
En faisant le tour de la presse, j’ai aussi découvert que notre ami Gérard Collomb repartait pour un 3e titre de Prince-Evêque. Oui, au vu de l’évolution de la Métropole, je pense qu’on peut l’appeler ainsi. Donc Monseigneur annonce qu’il va faire comme il a toujours fait. On augmente les impôts à fond dès le début de mandat et on le conserve au niveau. Il oublie que si on parle de ras le bol fiscal des français et donc des lyonnais en 2013, les augmentations de début 2014 risquent de les rendre allergique à cette politique d’hier. C’est pas grave, on fait comme on a toujours fait. Le changement c’est pour plus tard. En mars 2014 à mon avis.
La gauche souffre de procrastination comme j’aime souvent le dire. C’est une gouvernance de procrastinocrates qui profite du présent repoussant à demain les moments difficiles. Qui a force d’être repoussés deviennent insurmontables. La gauche dans toute sa splendeur, elle espère gagner du temps. Des fois que les choses s’arrangent toutes seules et après ça elle pourra continuer comme avant, se vantant d’avoir réformé comme jamais et sauvé la France et son système. Par ailleurs, les français en veulent-ils encore de ce système ? Le succès de la Droite Sociale, assez révolutionnaire sur les questions du modèle social me font penser que l’opinion a envi de remettre les choses à plat. Cette colère française est amplifiée par nos propres lâchetés de droite, d’où la montée du FN. Nous n’osons pas faire. Voir à Lyon nous n’osons pas dire. N’osions ? Je ne suis pas un fan de la droite décomplexée, vous le savez, car à trop l’être ça vire à exhibitionnisme et seul une poignée d’avertis apprécie. Je suis pour une droite qui fait ce qu’elle dit.
La campagne opérationnelle de la droite lyonnaise commence, François Fillon vient la lancer jeudi prochain et j’en suis ravi surtout que cela se passe dans ma partie de presqu’île. L’occasion pour la Droite Lyonnaise de célébrer son union autour de Michel Havard et de ses valeurs avant le grand combat face à un Collomb conservateur comme jamais qui ne voit pas les tremblements de terre qui se préparent sur notre territoire. Nous devons être là pour défendre les intérêts des lyonnais. Il a déjà fait augmenter de 20% la part départementale de la taxe foncière en prévision de la Métropôle. Et il augmentera la part municipale en cas de réélection. Ses idées s’usent. Paye lyonnais !
Au vu la situation, ne devrions nous pas avoir une politique exemplaire et militante contre la surimposition des français. Lyon, ville de la résistance fiscale ?
Pour cela il faudra la victoire de Michel Havard nous l’avons bien compris. Michel a promis de faire en sorte de ne pas augmenter la pression fiscale. Nuançant la chose par l’inconnue que représente la Métropôle. On fait ce qu’on a dit. Mais aussi, il faudra autour de lui d’une équipe rénovée, dynamique, faisant ce qu’elle a dit et dévouée à un objectif , celui d’une ville prospère où il fait bon vivre, même pour les classes moyennes.
Et j’ose un souhait, si le 2e arrondissement pouvait être le symbole d’une vision moderne de la politique porté par des gens neufs. Et pourquoi pas une femme, voulant faire ce qu’elle dit, tête de liste ?
A bientôt.
Grégory Sansoz