Le Lyon-Turin ou la croyance en l’avenir et le progrès.

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2016 saranno l’anno della posa della prima pietra del legame transalpino che sarà la TAV Lione-Torino.

Conoscete il mio attaccamento a questo progetto che stimo maggiore per la costruzione dell’avvenire della nostra Regione di Rhône-Alpes-Auvergne e per Lione, ma anche per il Piemonte e la Lombardia. È una buona notizia che il reale inizio dei lavori all’epoca del Asse Italia-Francia dunque.

2016 sera donc l’année de la pose de la première pierre du lien transalpin que sera la LGV Lyon-Turin. Vous connaissez mon attachement à ce projet que j’estime majeur dans la construction de l’avenir de notre région Rhône-Alpes-Auvergne et pour Lyon. C’est donc avec un grand satisfecit que j’accueille l’annonce du réel lancement des travaux lors du Sommet Franco-Italien de cette semaine.

Depuis ma participation aux élections régionales en 2010, j’ai voulu voir dans cette infrastructure le cœur d’une nouvelle ouverture de Lyon et de notre région sur l’Italie du Nord et l’Europe du Sud-Est. Ceux qui connaissent la plaine du Pô connaissent la force de son industrie tournée vers l’Allemagne. C’est donc un outil de croissance pour nous. Un moyen pour mettre fin à la folle pollution des vallées alpines et de l’Est Lyonnais. C’est aussi un lien historique qui a toujours apporté à Lyon, sa fondation ou son âge d’or lors de la Renaissance dont le Vieux Lyon est l’héritier. C’est un lien naturel qui doit être réactivé et surtout renforcé, accéléré.

Je suis perplexe face à l’opposition réactionnaire des Verts. Leur amour de la décroissance tue le progrès et ne peut tolérer le Lyon-Turin, tant pis pour la pollution. Nous les voyons depuis 2010 bloquer les faibles efforts de leur majorité pour développer notre région ou légitimer une idéologie anti-républicaine d’occupation de terre (ZAD) ou de violence comme dans le Val Susa.

Quant à la baisse du trafic dans nos vallées, elle est due à l’ouverture d’autres passages dans les Alpes qui détournent le flux de croissance. L’axe Allemagne-Italie, nous met hors jeu. Le Lyon-Turin veut lutter contre cela sans que le maire UDI de Chamonix en tousse. J’aimerai aussi que certains mettent autant d’espoirs dans un chômeur de 55 ans que dans l’alternative d’un tunnel ferroviaire du Fréjus creusé dans une Savoie qui n’était pas encore française. Et puis ce n’est pas parce que aujourd’hui ce lien n’est pas en forte croissance, qu’il ne le sera pas demain. L’Europe nous propose de financer à 40%, c’est une chance à saisir. Que diable! Ayons l’esprit d’entreprise!

Le Lyon-Turin, c’est l’occasion de restructurer en profondeur le ferroutage français. C’est un trafic passager accéléré, Turin plus proche que Paris pour les lyonnais. Certes tout n’est pas parfait, que ce soit en Savoie ou dans le Val Susa, sur le tracé ou la sauvegarde des terres arables. Mais quel étrange renoncement de ces gens qui ne croient plus au progrès. Qui ne croient plus que les choses vont de l’avant. Je refuse cette politique d’austérité sur le moral des français.

Ne voyez pas le Lyon-Turin comme juste deux rails traversant les alpes, mais comme un moyen de croissance, d’échanges culturels, techniques, entrepreneurials, universitaires et gastronomiques. N’oublions pas que cette année l’Exposition Universelle sur le thème de « nourrir le monde » se tient à Milan, que Turin est plus peuplé que Lyon.

Face aux pessimistes qui fuient les défis car « ça ne sert plus à rien », je refuse la lâcheté et le fatalisme, j’ai choisi l’optimisme, j’ai envi d’un nouveau souffle au service des intérêts de Lyon et de notre région. Je soutien la construction de cette infrastructure car j’y vois quelque chose de plus grand qu’une simple voie ferrée. Je vous encourage à en faire autant.

A bientôt.

Grégory Sansoz