Si je suis allé au contact des lyonnais au coté des Jeunes Actifs du Rhône, j’ai livré peu de post sur les retraites cela pour une simple raison. La réforme des retraites est de la responsabilité nos parents qui sont en charge de nous transmettre un pays dans le meilleur état possible. L’état de nos finances étant alors primordial. Cette période fût pour moi une très grande leçon ou plutôt un rappel. Il ne faut jamais oublier que nous ne sommes que le maillon d’une chaine, il y a eu nos aïeux, il y aura nos descendants, enfin si tout se passe bien biensûr.
Je reviendrai plus tard, dans un autre post, sur les violences que nous avons vécues à Lyon. J’ai encore les yeux qui piquent et les larmes qui coulent, il me faut du temps pour digérer ce que j’ai vu et entendu. Ces émeutes sont une sorte de synthèse de certaines errances de notre société. Nous pouvons en tirer beaucoup d’initiative en matière de politique d’éducation, d’intégration ou plutôt d’assimilation, mon avis sur le sujet est de plus en plus tranché et ferme, mais aussi d’emploi des jeunes.
Je ne reviens même pas sur le courtermisme de la gauche et sur son manque de vision politique responsable et durable. Elle trompe les générations à venir sur l’ampleur du danger de la dette qui fera du départ à 60 ans un débat byzantin… C’est pour cela que je suis un fervent partisan de la réforme de nos retraites et par la suite de notre système fiscal. Cela dans un seul but : stopper l’accroissement de la dette et créer du dynamisme économique pour la faire disparaitre. Je préciserai que je suis prêt à beaucoup de sacrifice pour sauver notre plus belle solidarité nationale : la vision française de la santé. Il faut donc se donner les moyens de notre politique sociale, sans croissance et compétitivité cela est impossible… La problématique, et la solution, n’est pas dans le fait de combler les trous mais plutôt du comment créer de la valeur et surtout ne pas les creuser.
Revenons aux « jeunes », dont j’estime, par mon âge, être la tête de pont de cette génération qui va avoir à gérer l’héritage de la politique des quarante dernières années. Lançons la réflexion sans hésitation ni taboo. Il faut revoir notre vision sur l’accès à l’emploi mais aussi et surtout sur l’éducation car c’est là que se perd en ce moment même le plus grand combat de la République.
A bientôt.
Grégory Sansoz.