Après avoir donné un mois aux Verts pour monter leur projet de coopérative-participative, les associations avec Halle Mart’ s’emparent du sujet des Halles de la Martinière. Ce bâtiment du XIXème siècle niché au cœur du 1er arrondissement offre un lieu qui mérite d’être valorisé. Dans son principe de liquidation des biens des lyonnais, la mairie propose de confier la gestion de ce lieu à des acteurs privés via un bail emphytéotique, autant dire la Grande Distribution qui aurait tort de se priver d’un tel lieu.
Pour ma part, je trouve toujours les projets participatifs et collaboratifs jolie dans leur emballage mais inutile de dire que quand il s’agit de gérer un commerce et de le financer à court terme, c’est voué à l’échec. Ce qui n’est déjà pas simple dans un parti politique comme les Verts devient une folie dans les affaires.
Mon idée est entre les deux actuelles propositions et j’encourage nos élus de l’opposition de droite à s’y intéresser.
Confions la gestion de ces halles à un consortium d’agriculteurs rhodaniens. Avec les halles Bocuse nous possédons un temple des produits transformés qui font la gloire de notre gastronomie. Avec les Halles de la Martinière nous aurions un temple des produits de l’agriculture, nous pourrions y installer un de ces fameux distributeurs de lait de nos fermes qui ont un immense succès dans l’ouest lyonnais par exemple en plus des nombreux produits locaux et de qualité produit par nos fermes.
Créons la maison de l’agriculture du Rhône afin de mettre en avant nos terroirs mais aussi pour faire un échos au cœur de Lyon des fêtes agricoles de nos campagnes comme la fête des fruits rouges de Thurins, des cerises de Bessenay, ou encore le jumelage des arrondissements avec les appellations du beaujolais.
Pour le financement, l’implication de la Chambre d’agriculture, de fond privé et pourquoi pas du Département du Rhône qui fait beaucoup pour nos agriculteurs pourrait créer des halles qui fonctionnent. Un petit coup de main de Only Lyon est notre ville aura deux halles et sera la capitale de la gastronomie mais aussi de l’agriculture de son terroir. Vu la crise que traverse notre agriculture, il est important de valoriser la qualité de nos produits locaux mais aussi de créer des lieux où les acheter en toute confiance.
La balle est à reprendre au bond par qui veux.
A bientôt.
Grégory Sansoz.