Dans son discours le Président de la République a annoncé un remaniement qui prépare la France à affronter l’avenir. Un avenir enthousiasmant mais nécessitant plus que jamais responsabilité. Depuis 2001, aucun évènement international n’aura rebattu les cartes et eu autant d’influence sur votre vie quotidienne. En renversant les dictatures qui écrasaient leurs espoirs, les Tunisiens, Egyptiens et bientôt les Libyens se lancent dans l’aventure démocratique que l’on sait pavée de difficultés. Soyons fiers de pouvoir les aider. Notre aide s’avérera utile dans leur développement économique et donc la stabilité des nouveaux pouvoirs. N’oublions pas qu’il n’y a rien de plus fragile qu’une démocratie. La situation en Tunisie nous l’a encore prouvé aujourd’hui avec la démission du 1er ministre.
Si tout cela offre de l’espoir, n’oublions pas qu’avec la chute de ses pouvoirs un verrou vient de sauter dans le système de contrôle des flux migratoires vers l’Europe. Les nombreux débarquements d’immigrés à Lampédousa annoncent des difficultés dans la gestion de l’immigration.
Si l’espoir naît outre méditerranée, il ne doit en rien être une peur chez nous. Notre gouvernement se prépare à anticiper cet avenir encore brouillon et incertain. C’est pourquoi nous devons être dans une coopération dynamique avec ses pays comme le veut Nicolas Sarkozy pour que l’avenir des peuples d’Afrique du nord soit en Afrique du Nord et non pas sur une barque sur la Méditerranée. Tout comme nous devons être ferme dans la sauvegarde des intérêts de notre nation et de l’Europe.
Ne laissons pas la main à une gauche inconsciente qui serait prête à mettre en difficulté les français et les jeunes démocraties Magrébines par idéologie et manque de responsabilité. Cette même gauche qui ne sera jamais crédible et humaine dans sa gestion des flux migratoires. Comment peut-on être pour la naturalisation massive des sans-papiers et provoquer un appel d’air pour ainsi favoriser l’horreur des marchands de sommeil et la pauvreté ?
L’odeur du Jasmin nous offre un avenir entre opportunité et risque pour les peuples méditerranéens, le temps est aux Hommes d’Etat responsables. Ces mêmes Hommes qui avaient pressentis que Mare Nostrum n’était pas un mythe passé et ont lancé l’Union Pour la Méditerranée.
Grégory Sansoz