Avions le nous, nous avons vécu un très bon WE ! La victoire de l’équipe de France de Basket en coupe d’Europe a fait du bien. Tout comme le succès de la Chancelière allemande Angela Merkel a été une bonne nouvelle.
« J’ai voté pour elle car elle fait ce qu’elle dit » disait une électrice allemande ce matin à la radio. Alors certes la CDU-CSU a sut bénéficier des réformes courageuses de Schröder, mais elle a aussi sut lutter pour en conserver les acquis face à la tendance naturelle au relâchement quand la situation va dans le bon sens et face aux pressions de voisin comme la France de Hollande. Même en France, Angie est synonyme de constance de la ligne politique, de fermeté dans l’action comme l’exprime bien sa garde de robe. Le cap est donné, on sait où on va et on y va. Ça laisse rêveur plus d’un français. D’ailleurs quelle leçon pour un Hollande qui annonçait une Europe à gauche et une victoire du SPD pour enfin réaliser le projet d’une Europe socialiste du PS français.
Bref, l’Allemagne reste l’Allemagne, à nous de savoir nous réformer, selon nos besoins à nous, pour avoir le même taux de déficit et la même croissance. Quand à cette démocratie-Chrétienne allemande, elle est une source de réflexion pour ma chère Droite Sociale qui est en bonne partie issue de ce courant.
Mais ce que je retiens de plus important dans cette élection ne concerne pas la droite démocrate-chrétienne de Merkel, mais la gauche. Le SPD refuse toute alliance avec Die Linke, le Front de Gauche allemand, le jugeant peu fréquentable. Quelle leçon pour notre PS qui fraye avec l’extrême gauche et trouve cela normal. En Allemagne, la gauche sociale-démocrate se bouche le nez là ou la sociale-démocratie française trouve sans honte ses alliés électoraux. Même un Gérard Collomb avec l’image de centre gauche qu’il essaie de se donner dirige Lyon et le Grand Lyon avec eux. Bon après peut-on espérer autre chose d’un Parti Socialiste français qui compte sur le FN pour créer des triangulaires et limiter la casse aux municipales.
La France n’est décidément pas l’Allemagne et parfois j’ai envie de dire dommage…
A bientôt.
Grégory Sansoz