[#Bruxelles ] Résilience et rédemption

piEncore une fois la terreur islamiste a frappée. Cette fois-ci, c’est le cœur de l’Europe, Bruxelles, que Daesh attaque. Sans revenir sur l’horreur de l’évènement, deux mots s’imposent et sont au cœur de la compréhension de l’avenir.

La résilience. C’est la capacité d’une société à faire face et à rebondir dans une crise. Plus cela se fait vite, plus la résilience est grande. C’est notre principale arme dans cette guerre asymétrique. La capacité de chaque individu à reprendre une vie normale après le coup reçu est le garant de notre capacité à résister aux attaques et à répondre à ces dernières. Un exemple. Si vous n’allez plus prendre votre café en terrasse, les cafés fermeront, le chômage, la déstabilisation de l’Etat,… C’est donc un facteur clé de notre victoire face à l’islamisme. Ne pas plier, jamais. Le roseau…

La rédemption. Les profils terroristes ressemblent bien souvent à un club de repris de justice. Les deux frères de Bruxelles n’échappent pas à la règle. Comment peut-on passer du grand banditisme au djihad? La question heurte notre compréhension.  Le jeune caïd de banlieue se retrouve souvent confronté à une terrible réalité lors de sa première incarcération. Il n’est qu’une brebis sans protection. Cette protection lui est offerte par les « Frères ». La survie vaut bien cinq prières. Libéré, nouvellement instruit d’un l’islam au point de vu salafiste, il est redevable. Ainsi il y a  un lien entre criminalité et terrorisme. Un jour, il rend service quand on lui demande. Les plus éloignés des valeurs du commun se diront qu’au lieu de mourir dans un règlement de compte lié à la drogue, pourquoi ne pas chercher la rédemption dans le djihad? Au final, ils ne trouveront que la mort. Toujours la même, laide et sans gloire.

Ne prenons pas ces islamistes pour de simple fous. Nous somme en guerre contre une idéologie, pas la folie. Ils pensent contre nous, nous détestent, nous font la guerre et cherchent parfois la rédemption en nous tuant pour la cause.  Face à leur recherche du martyr, cette rédemption suicidaire, nous devons être résilient pour protéger ce que nous sommes et ce qui fait la force de la civilisation européenne.

A bientôt.

Grégory Sansoz