Article écrit pour les attentats de janvier 2015. En novembre 2015 j’écrivis ceci : Face à l’islamisme, pour le gouvernement c’est l’action ou les cartons.
La liberté est notre bien le plus précieux, le rappel est d’une violence et d’une cruauté inouïe. J’ai attendu avant de prendre la plume ou plutôt le clavier. J’ai toujours du mal à parler dans l’émotion et puis il faut remettre les idées à leurs places sinon on ne va pas à l’essentiel. Les évènements que nous vivons avec l’attaque de la liberté d’expression, de l’exécution de représentants de la République et tout ce qui s’en suit sont dans la continuité de la montée de la haine que nous connaissons depuis des années. Peut-être avons nous trop vite cru que l’affaire Merah était une poussée de fièvre alors que ce n’était qu’une hausse progressive de l’intensité de la barbarie sur notre territoire.
Cette semaine sanglante marque une charnière dans l’histoire de notre pays. C’est la liberté que Ça cherche à tuer, c’est la République que Ça cherche à mettre à genoux, c’est notre âme que Ça cherche à mettre sous le voile de la terreur.
Ça, c’est l’ignoble dérive du fondamentalisme islamiste. Son but est de diviser les français, nos institutions et nos territoires, de détruire la France, de nous détruire. Face à Ça, tous les français montrent leur attachement à la liberté, à la démocratie et à cette civilisation qui irrigue l’âme de la France. Les français sont unis face à l’horreur barbare et dans la défense de la liberté. Elle est notre bien le plus précieux, son coût vient de nous en être rappelé. Peut-être l’avions nous oublié. Les morts et les blessés de cette semaine sanglante, quel insupportable décompte, ne doivent pas être les oubliés. Ils sont les martyrs de la République et de la liberté.
Ce bien précieux qu’est la liberté, nous allons le défendre, ensemble, avec force et vigueur. Rien ne doit nous faire céder un pouce de terrain. Et même nous en gagnerons dans ces territoires où elle recule face à Ça. Ça a cru tuer la liberté, abîmer la République, j’espère que Ça a tué l’angélisme. Place à l’offensive de la République. Place à la lumière et au combat.
Dimanche, nous serons tous unis pour défendre la liberté et la République face à la barbarie dans les rues de Lyon, de France et du monde.
A bientôt.
Grégory Sansoz