Inauguration de l’allée Lucius Munatius Plancus. Une victoire tangible de la droite lyonnaise.

LMPAvec un groupe d’élus de droite, nous avions abordé en début de mandat l’étrange absence à Lyon d’un lieu dédié au plus important des lyonnais. Le fondateur de notre ville, le romain Lucius Munatius Plancus. Moyennant un petit arrondi chronologique, l’enthousiasme de la presse et une panique du cabinet du Maire. Nous avons enfin obtenu un lieu, modeste mais qui a le mérite d’exister. Il s’agit d’une petite allée près des ruines de la cité romaine  qui a été inaugurée ce 18 mai. Mine de rien, il s’agit d’une victoire sur un symbole mais bien tangible de la droite lyonnaise.

Je fais partie de cette droite qui n’a pas peur de parler d’identité. Cette droite qui pense qu’il s’agit d’un facteur incontournable du rebond de notre pays. On ne bâtit bien que sur de bonnes fondations. Contrairement à la gauche, je n’estime pas que la France est née en 1789. Tout comme je ne crois pas que la prise de notre cité par l’actuel édile soit l’an 1 de l’histoire bimillénaire lyonnaise. L’identité de Lyon, c’est autant Rome que la France, les révoltes des Canuts que le massacre des lyonnais par les colonnes infernales en 1793. Le cinéma que la gastronomie. La French Tech que l’industrie chimique. L’identité de Lyon, c’est aussi Lucius Munatius Plancus. L’identité nous permet de savoir où aller et nous renforce. Elle est le sol sur lequel nous courrons. Aujourd’hui le roman national n’existe plus, détruit par le nihilisme et le relativisme politique et culturel de gauche, et parfois d’une certaine droite. Notre pays sans fondation chancelle. Tout comme chancellera très vite Lyon si le roman de notre cité se limite à la Confluence, à la tour Incity et à Gérard Collomb qui quand vous l’entendez a fondé Lyon, avec Paul Bocuse bien sûr.

Lucius Munatius Plancus est un symbole de mon Lyon, une cité ouverte sur le monde avec un esprit de conquête fort et une envie de rayonner. Une ville où il fait bon vivre et où tout est possible. Quitte à perturber l’esprit serein de certains à droite, j’ai envie de dépoussiérer la fameuse identité lyonnaise cachée derrière ses façades grises. Osons proposer autre chose pour Lyon. Un autre roman citadin. Michel Noir avait lancé un plan lumière pour nos bâtiments. Lançons un plan lumière sur notre projet de cité. Une plan lumière pour la droite lyonnaise.

Vale Lucius.

Grégory Sansoz.