Taubira est une plaie ouverte pour la France et Belkacem le sel que l’on verse dessus.

Taubira est une plaie ouverte pour la France et Belkacem le sel que l’on verse dessus…
Je suis sûr que ce titre a provoqué chez toi, cher lecteur, ce fameux frisson qui nous fait tant vibrer. Il est vrai que toutes deux ont travaillé dur pour qu’à chaque meeting nous les saluions par une tonitruante prière de départ. J’en suis lassé.

Pour tout te dire, je ne vais pas taper sur ces lansquenettes de la gauche. J’ai mieux à te dire. Si ce sujet a fait les riches heures de nos ténors et a un fondement politique réel, c’est devenu une facilité oratoire ou l’ultime ficelle de l’élu en perdition qui essaie de se faire applaudir. C’est surtout devenu notre pire piège. Quand on dit cela, on ne dit plus rien, c’est le piège de « l’anti ». Si ce discours a permis à Hollande de battre Sarkozy en masquant le carnage prévisible qu’allait être sa politique. Ne faisons pas la même erreur en pensant que nous gagnerons avec l’anti-Hollandisme. Les français préfèreront voter FN que LR.

Il y a aussi la « politique autrement »… Encore, une grosse ficelle. Essayons déjà de refaire de la Politique. La Politique, ce n’est pas un compte twitter bien géré, c’est un cap et l’application de ses idées. Aujourd’hui nous souffrons par dessus tout de l’absence d’un projet national qui réunit les français. Nous sommes divisés. Qu’est-ce qui fait France aujourd’hui?  Offrons aux français un projet commun. Ce projet national commun n’est pas dans le consensus mou d’un Grenelle mais dans la volonté  d’un gouvernant, d’un projet politique, bien décidé à renverser la table.

Et puis, il y a cette droite qui fantasme, intellectualise, sur l’avant-hier cherchant à ressusciter quelque chose qui ne marche plus depuis 1995. Elle se réfugie là par peur d’affronter la violence des années à venir. Une sorte de France heureuse arrosée de bordeaux. Si seulement… C’est séduisant l’opiacé munichois mais ce n’est pas combattre pour demain. Il faut des valeurs, des idées et parfois un peu dureté pour être ferme sur sa ligne quand sa tangue. Il faut aussi une personne qui décide d’emmener tout cela et qui parfois nous viole dans nos certitudes et conforts. On lui en voudra, on lui reprochera tout. Les médias taperont. Mais si cette personne est capable de relever la France, je veux bien être détesté à ses cotés.

Comme tu le vois je suis un optimiste dans la tempête. Je n’ai jamais fait de la politique pour durer mais pour faire. Je fantasme tellement sur l’après. Au fond ce que je veux dire, c’est: n’ayez pas peur, de toute manière la mer sera agitée. Autant y aller franchement. La peur, c’est quand on ne sait pas. Je sais que je ne veux pas d’une France communautarisée, je sais que je veux une France qui innove et créer des emplois. Je sais que je veux une France qui dit aux jeunes « vas-y » mais surtout qui y croit pour de vrai. Je sais que je veux une France à l’ambiance réglementaire moins pesante. Je sais que je veux d’une autre Europe.  Je veux une droite se lançant dans sa transformation. Une renaissance qui la mettra à la hauteur des défis qui l’attendent. Celui de rendre optimiste une France en pleine tempête en lui montrant qu’il y a de la lumière au bout du tunnel, même si elle est loin. Une France dynamique qui sera sans pitié avec ses ennemis. Une France qui sera capable de regarder ses problèmes sans avoir peur de les affronter même si c’est dur et à contre courant d’une politique quarantenaire.  Un droite capable de faire changer de direction notre pays sur des sujets tabous. Je veux que la droite évite à la France de sombrer démocratiquement dans une rêve nuageux qui lui masque les réalités de sa lente chute. Je veux un rebond.

Alors cher lecteur, oui nos deux ministres préférées ont fait du mal à la France. Mais si tu veux ne plus en entendre parler, il faut commencer à réveiller les gens et à construire l’avenir. Cet avenir je le vois à droite. Avec une droite des valeurs qui n’a pas honte d’elle-même. Une droite qui ne cherche pas à illusionner. Une droite qui ne capitule pas sur l’essentiel sans se battre. Une droite qui ne se trahit pas et prend conscience que 2017 ne sera pas une présidentielle comme les autres.

IL FAUT QUE CA BOUGE !!

A bientôt.

Grégory Sansoz