A Fatima Allaoui, je préfère la constance.

delacroix_liberteFatima Allaoui, proche de NKM, fraichement débarquée de son secrétariat national de l’UMP pour avoir frayé avec le FN, a finalement décidé de siéger avec ces derniers dans son conseil régional où l’UMP l’avait fait élire. Cela car selon elle le racisme n’est pas où l’on pense et elle ne veut pas d’une UMP qui se « udiise », ailleurs on dit que c’est plutôt sa non-investiture aux cantonales qui l’a poussé à cela… Etre proche du FN et de NKM, voilà un sacré défi de communication mais surtout une schizophrénie idéologique.

Je prend cet exemple mais je pourrai en prendre d’autres.

Il est pour moi une chose indispensable dans l’action politique : la constance des idées fondamentales qui fondent l’engagement de chacun. Je ne parle pas d’une vision sur tels ou tels normes, lois, points de vue qui peuvent évoluer avec la réflexion. Je parle d’une position ferme sur ce que je défini comme le donjon idéologique, ce vers quoi on se retourne quand tout paraît flou et que les loups pointent le bout de leurs nez. C’est la liberté face à l’égalitarisme, le travail face à l’assistanat, la nation face au multiculturalisme, l’Europe efficace face à l’Europe utopique.

Si le politique chancelle sur ses fondations, il chancellera sur tout et ne pourra gouverner.  Si la manœuvre pour la manœuvre qui ouvre sur une autre manœuvre devient une politique en soit. Le politique sera inutile à la nation car il ne servira que ses ambitions. Ambition de carte de visite, pas de faire, car sans fondation, on ne construit rien. C’est d’une évidence telle que j’ai presque honte de l’écrire mais visiblement la mode n’est pas à cette rigidité d’âme.

A bientôt.

Grégory Sansoz