C’est une émeute ? Non Monsieur le Président…

L’acceptation de l’impôt par la population est un fondement de la légitimité de l’Etat. C’est à la base du fonctionnement d’un Etat moderne et donc de la France. La gauche a réussi l’exploit de casser la confiance des français en la légitimité de la politique fiscale de l’Etat. Un exploit!

La capacité de l’État français à faire accepter l’impôt, à le lever est légendaire dans le monde et constitutif de la confiance des marchés en notre capacité à rembourser la dette. OUPS!

Que dire de l’actuelle situation si ce n’est s’alerter ?
L’humeur était mauvaise depuis pas mal de temps. Les couacs gouvernementaux et leurs errances provoquaient déjà de la colère chez les Français. Nous n’en sommes plus là. Aujourd’hui, la Bretagne, en lutte contre l’éco taxe, ressort les bonnets rouges, symboles d’une révolte fiscale du XVIIe qui avait ébranlé la France de Louis XIV . La taxation rétroactive de l’épargne aurait pu être beaucoup plus ravageuse si elle avait été maintenue. Le gouvernement recule donc en partie sur le sujet. Mais encore une fois les classes moyennes étaient visées et la colère grande chez ces français.

C’est une manif ? Non monsieur le Président, ça commence à ressembler à un soulèvement fiscale.

La situation est telle que tous, nous percevons la paralysie gouvernementale en marche. Les graines de la révolte fiscale sont maintenant semées par la politique du tout impôt de la gauche. Je suis circonspect quand je vois cette même gauche qui les arrose encore. Je ne comprend pas l’inconscience d’un Gérard Collomb qui lance, le plus sereinement du monde, qu’il augmentera les impôts si il est réélu. Entendez vous les gens mesdames et messieurs de la gauche ?

Il faut aujourd’hui reconstruire la confiance des français en l’impôt en arrêtant d’être brouillon, instable et en étant juste dans celui-ci. Arrêtons de penser que l’impôt et le toujours plus de dépense sont la seule politique qui doit être menée en France. La proposition de loi de Valérie Pécresse va dans ce sens. Si rien n’est fait, il est clair que le gouvernement ne verra pas la fin de l’année. Je commence à douter que cette gauche le comprenne et soit capable de le faire.

Je ne sais pas où nous allons, mais le rythme s’accélère et nous y allons à grand pas.

A bientôt

Grégory Sansoz