Hollande nous sert de la vieille cuisine socialiste.

Après Vincent Auriol, Mitterrand et j’en passe, Hollande se place dans la ligne de cette vieille chanson socialiste que l’on espérait voir disparaitre. « Mon ennemi, c’est la finance. » La politique socialiste voulue par Hollande, c’est tout changer pour que rien ne change.
Hollande est socialiste, et non pas un social-démocrate à la sauce suédoise, il veut donc houspiller les banquiers français en leur interdisant les bonus,d’avoir des activités de spéculation, de travailler dans les paradis fiscaux, que Sarkozy a régulé en partie mondialement avec le G20.  Je me souviens que Hollande et les socialistes critiquaient Sarkozy de ne pas attendre l’Europe pour la taxe sur les transactions mais quand il s’agit d’handicaper la finance française qui n’est pas la plus amorale, le socialiste se lance dans une course en solitaire.

A quoi bon, mettre aux fers nos banques françaises quand c’est la finance mondiale qui doit être régulée et purgée de ses mauvaises pratiques comme le trading haute fréquence. Chose que  nous avions demandé avec THE LABO lors de nos propositions sur le rôle de la finance. D’ailleurs notre idée de création d’un livret d’épargne pour financer l’innovation et l’industrie française et la seule bonne idée de ce discours. Il faut réguler la finance, elle est indispensable pour nos entreprises. Et non pas la bruler sur le bucher de la démagogie d’une gauche qui ne veut que le pouvoir.

Démago, celui qui dit vouloir inscrire la loi de 1905 dans une constitution qui décrit la République Française comme laïque.
Brouillon, celui qui veut fusiller les niches fiscales alors qu’en mettant le plafond du Livret A à 36 000 euros, il créer une niche fiscale qui rapporte des intérêts pour les plus riches.
Outrancier, celui qui prétend que les Résistants de Tulle ne demandaient pas de Stock Option.
Menteur, celui qui prétend répondre à une demande des français en annonçant la régularisation des sans papier. Créant ainsi un appel d’air pour l’immigration comme en Espagne.
Fossoyeur de la citoyenneté, celui qui veut donner le vote aux étrangers.
Inexpérimenté, celui qui croit pouvoir imposer sa volonté à l’Europe et revenir sur les accords sur l’euro sans plonger l’Europe dans une nouvelle crise.
Ennemie des classes moyennes, ce lui qui veut supprimer le quotient familiale.

Procrastinocrate et perdante cette gauche qui croit pouvoir tromper les français avec de vieilles lunes et des mensonges alors que la situation mérite franchise, pragmatisme et action.

A bientôt.

Grégory Sansoz

UMP LYON droite sociale

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