La Concorde et la question à vous poser dimanche dans l’isoloir.

Nous étions entre 100 000 et 120 000 personnes à la Concorde.

Ce fut un francs succès. Un petit calcul permet facilement de se rendre compte de l’importance de ce rendez-vous de la droite républicaine. Cette droite qui porte en son sein le souhait d’une France forte.

La place de la Concorde fait 80 000m². Du fait des couloirs de circulation et installations techniques, soyons humble, on peut  estimer 50 000 m² étaient occupés par l’auditoire. Ceux, nombreux, qui y étaient trouveront cela raisonnable, humble. Sur ce genre d’évènement, on peut estimer que nous étions 2 à 2,5 par m². Chiffre tout aussi humble pour un meeting enflammé ou la fosse d’un concert de Yannick Noah.

Dimanche, place de la Concorde, nous sommes donc entre 100 000 et 120 000 personnes. C’est une vision réaliste. Que je vous laisse appliquer à l’esplanade du château de Vincennes le même mode de calcul.

Autre petite chose. 311 militants UMP dont 150 jeunes sont monté de Lyon sans compter ceux, nombreux, monté par leurs propres moyens. Le PS annonce 120 militants dont 53 MJS, 20 étant annoncés comme voyageur solitaire. Quand je vous dis que la jeunesse est à droite.

Soyons franc, ces meeting de masse servent avant tout à mobiliser les électorats acquis, c’est une démonstration de force qui motive dans la dernière ligne droite.

Ce qui doit vous mobiliser le plus dans les jours à venir c’est répondre à une question :

L’avenir de la France s’annonce animé dans une Europe qu’il faudra faire muter vers une Europe forte. Une Europe capable de nous protéger pour que puisse exister une France forte.  Votre avenir dans la crise mondiale, l’avenir de votre emploi et de l’économie française va être soumis à rude épreuve dans les mois, les années à venir. L’Etat devra être rigoureux et efficient  dans la gestion de ses fonds. Le ciel devant nous est gris vous le savez, ne croyez pas le contraire même si le voir rose est tentant, un instant. Les lendemains qui chantent ne sont pas pour juin. Dire cela ? C’est le devoir de vérité.

Alors ? En qui faites-vous le plus confiance pour faire les efforts, vous menez dans la tempête qui s’annonce même et surtout quand cela sera dur et cruel ? Qui le fera sans flancher en suivant le principe de réalité?

A bientôt.

Grégory Sansoz