Sarkozy est gêné par un vote contestataire pour Hollande.

Jamais vous n’entendrez l’Homme de la Rue s’enthousiasmer avec ferveur pour François Hollande, rarement vous entendrez un plébiscite sur une proposition. Non, ce qui met Hollande en tête des sondages, c’est une frustration vis-à-vis de Nicolas Sarkozy. Le PS appelle donc à un référendum contre l’Ogre camouflant ainsi les failles de son plan B post DSK.

Une frustration vis-à-vis de la crise, de la politique, de la vitesse d’action des politiques mises en place. Une frustration digne de celle qui envahie un couple quand  un des membres annonce que les vacances promises durant l’été ne sauront plus possible pour cause de finance insuffisante ou de la nécessité de changer de mode de vacance pour privilégier les week-ends courts.

Etrangement, le socialisme d’Hollande est conservateur promettant un retour à la période d’or de 1981 avec la retraite à 60 ans, l’emploi pour tous, l’argent des riches dans les poches des pauvres… Alors que la droite n’offre qu’un avenir réaliste, mais gris, où il faudra se battre. Se battre pour que demain les choses aillent mieux même si l’immédiat est dur. Nous créons une frustration en disant la vérité. Les français savent ce que la droite avance est certainement vrai et que le modèle français doit être réformé pour être préservé. Vous l’entendez l’Homme de la Rue qui conspue l’assistanat, estime que le travail est une valeur sure et obligatoire. Ce même travail qui est au cœur des valeurs des jeunes. Mais non, le rêve français de Hollande offre une brume hallucinatoire tellement plus sympathique.

Les caciques du PS croient déjà en la victoire, pensent pouvoir faire plier l’Europe, la Chine, les USA et leur imposer leur volonté ? Les français y croient ? Non. Ils prétendent pouvoir remettre la retraite à 60 ans. Les français n’y croient pas.

Hollande est un vote contestataire  pas un vote d’adhésion ou d’avenir. Les français sont en colère car la droite diminue la dose de morphine pour faire sortir du coma notre pays. Ça fait mal, comme quand la guérison d’une plaie approche. Les français le savent. Ils voteront par raison dans ce sens. Nous finiront le boulot qu’est le redressement de la France, c’est l’objectif du second et dernier mandat de Nicolas Sarkozy.

Nous avons pris le risque de faire : retraite, autonomie des universités, service minimum, gestion de la crise, position de la France en Europe et dans le monde, projet d’avenir, réforme de la carte militaire, de la carte judiciaire, réforme territorial pour mettre fin au mille-feuille électoral que refuse le PS….

Nous prendrons le risque de continuer : changement de l’état d’esprit du financement de notre modèle sociale moins sur le travail plus sur la finance et la consommation à TVA 19,6% (hors alimentaire et autre tarif réduit. Mise en place de la réforme du collège et continuité de la relance de l’éducation. Pour ma part je continuerai dans le renforcement des classes moyennes de manière de plus en plus conséquence. Tout cela pour créer un avenir solide pour notre pays, l’avenir de 2081 face à celui de 1981.

Je suis persuadé que le vent de la prise de conscience soufflera et que les français oseront reconduire l’ogre que leur dessine le PS. Cet ogre qui veut briser l’utopie du Rêve français. Ce vent viendra de l’ouverture de plus en plus grande de l’esprit des français à la compréhension des règles de la mondialisation, des réformes à faire et de leur compréhension des défis à venir qui est plus grande que les commentateurs ne le prétendent.

 A bientôt.

Grégory Sansoz